Respect des valeurs cibles de CO2

Importateurs d'automobiles

Respect des valeurs cibles de CO2

27 juin 2024 agvs-upsa.ch - Les importateurs suisses d'automobiles ont respecté avec leurs flottes de véhicules les valeurs cibles de CO2 des nouvelles voitures de tourisme et camionnettes 2023. Pour Auto-Suisse, les succès remportés jusqu'ici par la branche dans la diffusion de l'électromobilité ne doivent pas être une excuse pour que la Politique reste les bras croisés dans la création de bonnes conditions-cadres.

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En 2023, les importateurs suisses d'automobiles sont restés bien en dessous des valeurs cibles de CO2 pour les nouvelles voitures de tourisme et camionnettes. Photo : iStock

pd. Comme l'indique l'Office fédéral de l'énergie (OFEN), les émissions moyennes des voitures de tourisme neuves ont baissé de 6,7% par rapport à 2022. Avec 112,7 grammes de CO2/km, la valeur cible de 118 grammes a même été nettement dépassée. Les émissions des véhicules utilitaires légers nouvellement immatriculés ont baissé de 7,7% pour atteindre une moyenne de 186 grammes de CO2/km, ce qui correspond exactement à la valeur cible.

Avec une part de marché de 30,1% des véhicules branchés (voitures électriques et hybrides rechargeables) pour les voitures de tourisme neuves, un nouveau record a été atteint en 2023. Celle-ci a contribué de manière déterminante à la réduction des émissions moyennes de CO2, comme le constate le président d'Auto-Suisse Peter Grünenfelder : « Les succès remportés jusqu'ici par l'ensemble de la branche dans la diffusion de la mobilité électrique sont remarquables. Près d'une voiture neuve sur trois qui est arrivée sur les routes suisses et liechtensteinoises en 2023 peut être rechargée via le réseau électrique. Les stratégies de produits des constructeurs fonctionnent, nos membres les déploient de manière conséquente en Suisse. Mais la poursuite de ces succès n'est pas automatiquement garantie, surtout dans la perspective de l'abaissement des valeurs cibles de CO2 de 15% à partir de 2025. Il reste donc encore plusieurs devoirs politiques à accomplir pour que l'e-mobilité puisse s'implanter plus largement en Suisse ».

Des défis massifs pour l'accès aux infrastructures terrestres
Car un simple « continuer comme avant » ne fonctionnera pas si l'on considère la situation actuelle du marché, explique Thomas Rücker, directeur d'Auto-Suisse : « La demande de voitures électriques stagne depuis le début de l'année 2024, notamment en raison des défis toujours aussi massifs en matière d'accès aux infrastructures terrestres. Pour les PME, l'acquisition de véhicules de livraison et de camions électriques est un grand pas que beaucoup ne sont pas encore prêts à franchir en ces temps d'incertitude économique ». C'est pourquoi il est important de poursuivre la défossilisation des transports du côté politique : « Un réseau dense de stations de recharge, des tarifs d'électricité avantageux et un aperçu simple de toutes les infrastructures de recharge accessibles sont des facteurs décisifs pour l'acceptation par les clients.

Si d'autres sources d'énergie s'imposaient pour atteindre les objectifs, les facteurs des conditions-cadres sont conçus de manière identique. Le fait est que nous avons besoin d'une croissance durable des véhicules sans émissions pour pouvoir continuer à respecter les valeurs cibles d'émission à l'avenir. La Politique est donc appelée à donner aux consommateurs les bonnes incitations à l'achat pour ne pas acheter un véhicule à énergie fossile. Pour cela, les mesures individuelles organisées de manière fédéraliste dans certaines communes ou régions ne sont pas utiles à elles seules ».
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