Centre Patronal
Loi sur le CO2: Quel coût, pour quel bénéfice?
26 avril 2021 agvs-upsa.ch – La nouvelle loi fédérale sur le CO2, soumise au vote populaire le 13 juin prochain, divise le monde politique et économique. Essentiellement axée sur un renchérissement du chauffage et des transports en Suisse, cette loi ne laisse espérer aucun impact significatif sur le climat et consacre plutôt une politique d’image – dont le coût élevé sera inégalement réparti au sein de la population, déclare l’association Centre Patronal.
Le problème est que cette politique d’image va coûter cher. De plus en plus de branches économiques – bien au-delà des seuls acteurs du chauffage et des transports – commencent à faire des calculs et à réaliser ce qu’elles vont devoir payer en plus. Les représentants de l’hôtellerie-restauration et du commerce rejoignent les organisations référendaires. Des patrons de PME acceptent de s’exprimer en public sur les raisons de leur opposition à la nouvelle loi. Alors que les conséquences de la crise sanitaire restent encore difficilement calculables, une grande partie de la place économique suisse va se trouver prétéritée par l’augmentation des coûts de production et de transport.
Une loi conçue pour les populations urbaines et aisées
La population aussi devra passer à la caisse, directement, par le prix de l’essence, du mazout et du gaz, et indirectement, par la répercussion de ces augmentations sur le prix de certains produits. Combien cela coûtera-t-il chaque année à une famille de quatre personne? Les adversaires de la loi articulent le chiffre de mille francs. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga assure que ça ne dépassera pas une centaine de francs, y compris avec un vol en Europe! Avec un prix de l’essence qui devrait augmenter au départ de 12 centimes par litre au minimum, en plus des 4 centimes introduits au début de 2021 et en attendant une autre hausse probable de 4 centimes d’ici quatre ou cinq ans, et avec une hausse de 30 centimes par litre de mazout, le pronostic officiel n’est tout simplement pas réaliste.
Certes, les populations urbaines et financièrement aisées tireront leur épingle du jeu sans trop de difficulté. La nouvelle loi sur le CO2 a été conçue par elles et pour elles. Mais toute la Suisse ne correspond pas à ce modèle. Il y a encore des gens qui vivent en dehors des centres urbains, des gens qui se déplacent, qui transportent et qui produisent. Ce sont eux, plus que les autres, qui feront les frais de cette politique d’image – uniquement d’image.
Source: Istock
loico2-ratee.ch
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pd. Voilà esquissé ce que serait une politique climatique pragmatique, rationnelle et efficace. Malheureusement, ce n’est pas la voie choisie par les auteurs de la nouvelle loi fédérale sur le CO2. Celle-ci, essentiellement axée sur un renchérissement généralisé du chauffage et des transports en Suisse, vise surtout à maintenir la population dans un sentiment de culpabilité. Une telle politique, même en supposant qu’elle atteigne les objectifs qui lui sont assignés, n’aura aucun effet sur le climat mondial; elle permettra en revanche de se donner une bonne conscience et une «image plus verte» vis-à-vis de l’électorat écologiste (qui ne s’en satisfera sans doute pas et continuera d’exiger davantage). La nouvelle loi sur le CO2 consacre une forme de narcissisme environnemental à l’usage exclusif de la population et des autorités suisses.
Le problème est que cette politique d’image va coûter cher. De plus en plus de branches économiques – bien au-delà des seuls acteurs du chauffage et des transports – commencent à faire des calculs et à réaliser ce qu’elles vont devoir payer en plus. Les représentants de l’hôtellerie-restauration et du commerce rejoignent les organisations référendaires. Des patrons de PME acceptent de s’exprimer en public sur les raisons de leur opposition à la nouvelle loi. Alors que les conséquences de la crise sanitaire restent encore difficilement calculables, une grande partie de la place économique suisse va se trouver prétéritée par l’augmentation des coûts de production et de transport.
Une loi conçue pour les populations urbaines et aisées
La population aussi devra passer à la caisse, directement, par le prix de l’essence, du mazout et du gaz, et indirectement, par la répercussion de ces augmentations sur le prix de certains produits. Combien cela coûtera-t-il chaque année à une famille de quatre personne? Les adversaires de la loi articulent le chiffre de mille francs. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga assure que ça ne dépassera pas une centaine de francs, y compris avec un vol en Europe! Avec un prix de l’essence qui devrait augmenter au départ de 12 centimes par litre au minimum, en plus des 4 centimes introduits au début de 2021 et en attendant une autre hausse probable de 4 centimes d’ici quatre ou cinq ans, et avec une hausse de 30 centimes par litre de mazout, le pronostic officiel n’est tout simplement pas réaliste.
Certes, les populations urbaines et financièrement aisées tireront leur épingle du jeu sans trop de difficulté. La nouvelle loi sur le CO2 a été conçue par elles et pour elles. Mais toute la Suisse ne correspond pas à ce modèle. Il y a encore des gens qui vivent en dehors des centres urbains, des gens qui se déplacent, qui transportent et qui produisent. Ce sont eux, plus que les autres, qui feront les frais de cette politique d’image – uniquement d’image.
Source: Istock
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